14 JUILLET 2019 A ROUNTZENHEIM – AUENHEIM ; UNE PREMIERE ET UNE DERNIERE.

Pour la première fois de sa jeune histoire, la commune nouvelle de Rountzenheim – Auenheim, célébrait ce dimanche 14 juillet, la fête nationale.

C’est par un dépôt de gerbes et une sonnerie aux morts chargée en émotion, que les élus représentants le village, débutèrent les cérémonies officielles.

En présence de jeunes enfants des écoles maternelles, revêtus pour l’occasion du costume alsacien traditionnel, et accompagnés par les pompiers et le représentant de la gendarmerie de Soufflenheim, la fanfare locale rythma l’évènement par une sonnerie aux morts retentissante et des roulements de tambours appuyés.

Le cortège constitué de citoyens des deux villages, se rendit à pieds sous un ciel nuageux derrière ses élus, du monument aux morts d’Auenheim vers celui de Rountzenheim, pour y effectuer le même cérémonial empreint d’émotion et de recueillement.

La suite de la matinée se déroula dans la salle Vauban, ou les deux premiers magistrats Joseph LUDWIG, maire de la commune nouvelle et Bénédicte KLOPPER maire déléguée se fendirent chacun d’un discours appuyé et aux messages forts.

Le premier rappela que la symbolique de la fête Nationale est aussi marquée par l’inscription de cette dernière dans un contexte de paix et de fraternité, au sein d’une Europe apaisée. Il rappela que le dépôt de gerbes de la matinée commémorait également la victoire des forces de la liberté sur le nazisme et l’ouverture d’une ère nouvelle de paix entre les peuples.

Il insista également sur l’engagement toujours renouvelé de nos forces militaires dans des conflits internationaux et rappela en rendant hommage aux victimes, les pertes humaines subies par nos armées sur les différents terrains d’intervention.

La deuxième magistrat axa son discours sur le triptyque de notre devise nationale : Liberté Egalité Fraternité.

En rappelant que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres elle rappela les principes de notre constitution qui font de la liberté un des premiers droits naturels gravé et inaliénable.

En s’appuyant sur la récente actualité qui agita la France depuis l’automne dernier, elle se voulu rassembleuse en soulignant le principe d’égalité qui doit toujours être accordé aux plus démunis.

Pour finir son allocution, s’est en s’appuyant sur l’union entre les citoyens de France et d’Europe, qu’elle décrivit la fraternité comme garant indispensable au respect des peuples entre eux, à travers les différentes cultures, religions ou nationalités.

Les enfants des écoles primaires se relayèrent ensuite pour réciter quelques vers d’un poème de Victor Hugo célébrant le 14 juillet ; dont un des passages disait : « C’est le quatorze juillet, à pareil jour, sur la terre, la liberté s’éveillait et riait dans le tonnerre ».

L’hymne national fut repris à capella par les 250 citoyens et citoyennes réunis pour l’occasion, avant une prise de parole du maire Joseph Ludwig, qui apporta à l’instant encore un peu plus de solennité et d’émotion. 

Celui qui conduisit aux destinées du village d’Auenheim pendant plus de trois décennies, annonça d’une voix troublée et grave, qu’il ne proposerait pas aux électeurs de le reconduire lors des prochaines élections municipales de mars 2020.

Ayant achevé ses mandats successifs sur l’œuvre qui lui tenait tant à cœur, celle de l’union des deux villages, Joseph Ludwig en rendant un hommage particulier et appuyé à son épouse qui a toujours été son indéfectible soutien durant toutes ces années . Il remercie également ses conseillers municipaux et des adjoints successifs qui lui ont accordé leur confiance et grâce à qui il a pu mener à terme tous les projet, souhaite à présent se retirer, en laissant selon son expression « la place aux jeunes ».

Pour terminer, le Maire et la maire délégué remercièrent et rendirent hommage aux deux adjointes Nathalie Schott et Valérie Dittgen, pour la parfaite organisation de la matinée, avant d’inviter la population à déguster quelques knacks  bien de chez nous.

Un lâcher de ballons bleus blancs rouges et de colombes blanches, vinrent illuminer le ciel légèrement voilé, de ce beau dimanche au village.