La construction du bâtiment du périscolaire de Rountzenheim-Auenheim en bonne voie.

Il faut remonter « au siècle précèdent » pour retrouver les premières traces, d’échanges entre les deux anciennes communes aujourd’hui réunies en une seule, concernant ce bâtiment public qui n’a jamais été aussi proche de sa date de mise en service prévue pour le quatrième trimestre 2019.

Les terrassements débutés en octobre 2018, ont vu s’enchainer la phase gros œuvre qui est achevée, pour laisser la place aux travaux d’habillage des façades et de cloisonnement intérieur.

Présentant une superficie proche des 500 m2, la conception du bâtiment se veut celle d’un bâtiment « passif », c’est-à-dire désignant un bâtiment dont la consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire entièrement compensée par les apports solaires ou par les calories émises par les apports internes (matériel électrique et habitants).

Cette conception associe ainsi des matériaux traditionnels, tel le béton armé utilisé dans la construction des infrastructures soutenant le bâtiment surélevé d’un mètre par rapport au terrain naturel pour respecter les contraintes imposées par le PPRI (plan de prévention du risque inondation), mais aussi des matériaux innovants sur le plan environnemental comme la fibre de bois compactée composant les panneaux de construction des élévations.

Cette même fibre de bois à l’état moins compact qu’en isolant de façade, sera insufflée dans les sous faces de toiture pour offrir au bâtiment une isolation efficace.

De conception « éco-responsable » le bâtiment achevé présentera des toitures végétalisées, un vaste espace intérieur de lecture éclairé zénithalement par de larges baies avec protections solaires, un réfectoire permettant aux 50 enfants potentiellement prévus sur site, de prendre leurs repas sur plus de 50 m2 , une salle d’activité de la même taille ,un vaste préau au sol en béton désactivé, une zone de dépose minute.

Il faut relever que le bâtiment prévu pour accueillir 50 enfants est dimensionné pour en abriter 70, en plus des 5 personnes composant l’équipe d’animation.

Pour s’inscrire dans un contexte d’implantation environnementale respectant les critères contrôlés par les Architectes et Bâtiments de France, l’équipe de conception du projet, menée par le cabinet Sélestadien d’architecture AJEANCE, a imposé au chantier la préservation de l’ensemble des arbres présents sur le site, avec des plantations complémentaires à raison d’un arbre pour 4 places de stationnement créées.

Le bâtiment intégré dans le site et entouré de ces plantations, qui ont connu l’ancienne salle de spectacle et de fêtes « UPJ » détruit avec la construction de l’espace Vauban au début des années 2000, est ainsi situé dans une zone végétalisée qui conserve ainsi son caractère d’origine.

Une noue plantée de roseaux et d’autres plantes aquifères, recevra les eaux pluviales collectées par la toiture de l’ouvrage, avant leur lente et progressive infiltration vers la nappe phréatique. Cette noue ne sera pas sans rappeler le « canal Vauban » qui passe tout près de cette zone et qui se trouva en eau, aux dires des anciens du village, en 1970 pour la dernière fois.

C’est dans cette même vertueuse nappe phréatique que sera puisée l’eau, via un puits artésien, qui servira à alimenter une pompe à chaleur venant compléter les besoins énergétiques complémentaires éventuels.

Les travaux en cours, d’un montant global de moins d’un million et demi d’euros, offrent de l’activité à plusieurs sociétés dont plusieurs locales et s’articulent autour de 18 lots de corps de métiers différents.

Des subventions d’origines variées ont permis le financement de cette opération qui constitue le projet phare de l’équipe municipale en place.

peri 11